Bien le bonjour les amis des animaux!
Encore une fois il s en est passé depuis notre dernier récit! Nous en étions à Poptun...
Nous y sommes arrivé par un après-midi pluvieux et avons atterris à la Finca Ixobel. Perdu dans les champs, ce petit coin de paradis est un oasis où les hippies viennent se ressourcer. Cette ferme a été créé dans les années 60-70 par une américaine qui voulait vivre sa propre utopie. Le domaine est immense et bien pensé, il y a plusieurs styles de cabanes pour tous les budjets et tous les goûts, un bar et un petit étang pour se rafraîchir, des sentiers dans les bois, une grande écurie, des jardins, une volière et j en passe... Ici on ne se soucie pas de l argent, consommez maintenant, notez ce que vous prenez et payez plus tard. Nous y avons passé un charmant séjour dans une cabane dans l arbre (l arbre dans ses feuilles marilondondé), et sans électricité en plus. Ils offrent aussi des tours guidés et nous sommes partis explorer des grottes à quelques heures de marche de la ferme. En fait, ce sont des grottes inondées et nous avons nagés dans l eau claire pendant 1 heure, d une caverne à l autre, éclairés par la faible luer des chandelles que notre guide installait sur le chemin et de notre lampe frontale. C étais magique! Personne (mis à part Guillaume et Marie puisqu ils sont toujours avec nous), seulement nous dans un petit trou noir enfoui sous la terre!
Ah oui et comme promis, des nouvelles de nos vieux loups. Ils sont arrivé à la Finca un jour après nous, tous les trois, pas très sains mais toujours saufs. Jay et John on retrouvés Jim qui était allé s éclater à Livingston sur un banc de parc, chaud mort et probablement sous l effet d autres substances en train de se faire dépouiller de tout son fric par une jeune prostituée. Charmant n est-ce pas? Le pauvre Jim qui prétendait avoir arrêté de boire depuis 16 ans n a pas quitté sa bière de tout son séjour à la finca et nous fesait de pauvres récits sur le contenu de ses poches... On s en sentait bien désolés. Quand même les papis dans la soixantaine nous ont bien fait rigolés et on a passé du bon temps avec eux.
Nous ne sommes restés que 3 jours à la ferme et nous sommes dirigés vers les ruines de Tikal. Étrange mais vrai, au Guatemala, plus on monte et plus il fait chaud. Le climat tropical humide commence a nous faire coller les cheveux dans le dos. Or donc on est allé à Tikal vers les 6 heures du matin, pour éviter le trop plein de monde et les grosses chaleurs de la mi-journée. Bon choix! Les ruines sont dans la jungle et le brouillard matinal lui donnait un peu de mystère... ouhhh! Les singes, les koatis et nos amis les toucans y ajoutaient leur tintamarre pour nous mettre un peu plus dans l ambiance. Merveilleux! On a vraiment apprécier la visite de ce site grandiose! Les ruines dans un bel état nous on donné un peu plus d indice et ont emmené un peu plus de questionnements aussi que nous en avions auparavent. Nous sommes tous sortis du site bien satisfait (Le prix d entré était un peu exagéré mais ça valait la peine).
Le lendemain nous sommes partis encore très tôt le matin pour dire aurevoir au Guatemala, bonjour Belize très rapidement et bienvenue au Mexique. Le bus qui nous a pris ce matin là crachait un peu de fumée noire mais on a rien dit puisqu il y avait déjà du monde dedans et qu en fait, en Amérique centrale, ce n est pas le genre de chose qui peuvent justifier un changement de véhicule. Ce n est qu une fois au Bélize qu on s est dit qu on aurait peut être dû passé un commentaire, lorsque le bus s est définitivement arrêté sur le bord de la route, à bout de fumée faut croire. On a passé 2 joyeuses heures ainsi sur le bord de la route, au chaud soleil de midi à attendre qu un autre autobus veuille bien, gratieusement, nous ramasser (parce que notre compagnie ne voulait pas payer évidemment). On a passé bien vite le Belize par la suite mais on a bien aimé ce qu on y a vu. Les garifunas d abord qui nous défendaient des mendiants quand on descendait de l autobus, leur stature grande et forte qui clashait vraiment avec nos petits indigènes chétifs des derniers mois. Et puis les paysages! Les cours d eau propres, la mer... C est fou encore comme d une frontière à l autre le monde change du tout au tout! On voyait déjà tout près des frontières que les gens avaient plus d argent ici, qu il était un peu moins miséreux et plus conscienscieux face à leur environnement. Bref, on a peut être jugé vite parce qu en quelques heures rapides dans un bus on ne peut pas vraiment prétendre détenir la vérité.
Ensuite la frontière Mexicaine! La frontière la plus relax que nous n avons jamais vu! On a d abord traversé la frontière en disant de beaux bonjours aux militaires, sans questions ni réponses avant de se rendre compte qu on était passé du côté Mexicain sans passer par le bureau de l immigration. Mais si on y était pas retourné, jamais personne ne nous l aurait dit! Il faut croire qu ils se fient sur les américains pour faire tout le sale boulot. Et encore une frontière, un nouvel univers: Bienvenue en Amérique du Nord! Là où il y a des centre d achat, des pubs sur le bord des autoroute et des prix affichés sur les produits dans les magasins. Ouff, le réveil est un peu trop brutal pour nous quatre, après quelques mois dans une autre réalité, on était pas tout a fait prêts à revenir dans le système. En fait on ne s y attendait pas du tout! Un dodo à Chetumal, tout près de la frontière et après on décampe pour essayer d aller chercher un petit paradis perdu, loin des grandes villes. On pensait se diriger vers Tulum mais le chauffeur de taxi vers la station de bus nous a suggéré le village de Mahahual, sur la côte. Il nous a recommandé l endroit comme étant magnifique, moins cher que Tulum et surtout moins achalandé. Ok on prend une chance, on y va!
Alors oui, c est magnifique, non c est pas moins cher au contraire et c est certainement moins achalandé parce qu on est bien tombé. En fait on est tombé sur un petit village désert, ravagé par l ouragan Dean il y a 2 ans qui sert principalement de refuge d un jours au vacanciers des immense paquebots de croisière. C est à dire que la ville est morte le matin, morte le soir (et quand on dit mort c est mort, on ne croise PERSONNE sur un long trottoir de 2 kilomètres qui longe la plage) mais qu en quelques minutes elle se remplie vers 10h de près de 3000 vacanciers tous les jours qui veulent dépenser leurs "dineros". Alors on ne nous fesait pas de cadeaux! On est tombé sur le seul jour dans la semaine ou il ne recevaient pas de bateau et de un, la plupart des restaurants, boutiques, etc étaient fermés mais en plus les autres ne nous faisaient pas de prix d amis! Tous était fait pour ces vacanciers pressés, des prix de locations démesurés à l heure (15$/heure pour un kit de snorkel), des tours rapidos presto des attractions environnantes, des bars sur la plage... On a dépassé notre budjet sans efforts, à ne presque rien faire. Alors on s est sauvés après une journée de bronzette (Bin quoi fallait bien profiter de cette magnifique plage déserte!) pour Tulum.
À Tulum aussi on a eu la trouille et on a décidé de fuire la côte le plus vite possible alors on a loué une voitude à quatre et on s est enfuis! Mais on vous racontera cette partie de l aventure un autre jour!
À bientôt amis Canadiens!
Karinette et L-Pout
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